Dans le monde post-Guerre froide, l'hybridation est devenue la règle et non plus l'exception, générant des entités inclassables : guérillas marxistes vivant du trafic de cocaïne ; gangsters salafisés ; sectes religieuses vouées au terrorisme ; financiers à la fois spéculateurs et criminels ; paramilitaires mutant en cartels de la drogue...
Dans le monde post-Guerre froide, l'hybridation est devenue la règle et non plus l'exception, générant des entités inclassables : guérillas marxistes vivant du trafic de cocaïne ; gangsters salafisés ; sectes religieuses vouées au terrorisme ; financiers à la fois spéculateurs et criminels ; paramilitaires mutant en cartels de la drogue... Tous les entrepreneurs du crime tendent aujourd'hui à changer d'ampleur et de forme.
L'ère de l'hybridation a commencé... Et le terrorisme trouve ainsi des nouvelles sources de financement. Des corps hétérogènes et inconciliables font désormais symbiose. Hier, acteurs " politiques " (terrorisme, guérillas, milices, mouvements de libération) et criminels de " droit commun " (bandes, gangs, cartels, mafias) vivaient séparés dans les espaces et selon les logiques de la Guerre froide : ils fusionnent aujourd'hui sur la même scène violente et prédatrice.
Jean-François Gayraud livre une analyse lucide et sans concession de ces hybrides qui bousculent toutes les certitudes héritées du XXe siècle.
" La figure du "prédateur' mondialisé appelle la figure nouvelle du petit criminel global qui se présente souvent sous l'aspect plus "noble' du terroriste. Cet "hybride' prend de multiples aspects que Jean-François Gayraud décline dans une casuistique savoureuse. "
Jacques de Saint Victor (préface)