Après avoir écouté Camille Laurens sur France Culture (2005-2006), Philippe Mion
lui a proposé de créer une mise en scène musicale à partir de ses chroniques sur les
mots.
Il a repris certains textes de la radio, en a enregistré d'autres.
La musique éléctroacoustique, très présente, sème le trouble dans l'écoute.
Chacun des dix-sept mots de cette nouvelle création devient un drame, nous
intrigue, nous suspend au moindre bruit.
Et, pour le bonheur de ceux qui lisent aussi avec leurs yeux, les textes de Tissé
par mille sont publiés, au même moment, dans la collection Blanche.