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LA MIRADA INICIAL NACE de la primera luz vertida que en su impaciencia apenas recompone las formas todavía en confusión de la mañana en ciernes. A la par va mostrando, desparrama un sinfín de átomos incomprensibles, que, aún sin voz, repican en la bóveda celeste, amaneciéndola a su vez. En el proceso coge temple, entonces combate su pereza, se acomoda al fulgor que le incendia el cristalino. Y entre lo nuevo y la memoria encuentra un mundo más concreto que es mostrado tras un velo que el viento entorna y mece. El ojo, así, dichoso, es despertado. Cuánta sabiduría pende entonces. Cuánto se aprende del fulgor primero, el previo, aquel mostrado en su pureza. Y esa inicial mirada, ¿qué contempla? ¿qué ve, sino es el cielo, todo el cielo?