Les cuisses de la lectrice sont toutes à sa lecture. Je suis sûr qu'elle a oublié qu'elle est à moitié nue. J'ignore quel ouvrage la captive, mais je ne puis m'empêcher de penser qu'il a de la chance. Je lirais bien le grain de sa peau, caresserais volontiers la reliure de ses hanches, lisserais avec passion le dos cuivré de son dos. Ah ! Pousse en moi une âme de bibliophile ! Mais la lectrice, d'un regard, met aux fers l'importun. Elle est à sa lecture, point final. Tu ferais mieux, toi aussi, de ne penser qu'à une chose à la fois...