Je suis heureux que le public ait enfin
à nouveau accès à mes livres sur Clearstream,
«la banque des banques». À son histoire
vertigineuse, au coeur des paradis fiscaux
et des embrouilles mafieuses.
L'héroïne de cette saga, c'est l'information.
Celle à laquelle les citoyens ont droit.
Comment on l'a pilonnée, voulu l'écraser,
la détourner de son objectif. Comment
on a cherché à la tuer. Comment elle s'en
sort de justesse.
Pendant dix ans, j'ai affronté plus de soixante
procédures judiciaires, accueilli des centaines
d'huissiers. Passé les trois cents, j'ai arrêté
de compter.
Les banques m'ont demandé de quoi ruiner
ma famille et mes amis sur plusieurs
générations. Elles n'ont pas réussi à détruire
ces livres. Au bout du compte, la justice
a tranché en ma faveur. La Cour de cassation
a reconnu la qualité de cette enquête et
sa légitimité.
Aujourd'hui l'information revit.
On peut la juger sur pièces. Pas trop tôt.