Un essai bouleversant qui bascule de l’enquête sur une folie vers le portrait d’une mère
Quand sa mère décède subitement, Carole Allamand rentre en Suisse pour s’occuper de ses funérailles. Une longue absence a distendu leurs rapports et plus de dix ans se sont écoulés sans une visite à son domicile. Rien ne l’a préparée à ce qu’elle découvre. Objets et déchets ont envahi tout l’espace, englouti les meubles, retiré aux pièces leur fonctionnalité, confiné sa mère dans moins de cinq mètres carrés.
Comment en est-elle arrivée là ?
Quelle signification ces choses ont-elles eue pour elle, et pour ces gens qui ne peuvent s’empêcher de les accumuler ?
Tout garder est une enquête sur le syndrome de Diogène, ce mal mystérieux et fascinant des sociétés dites avancées. Il est aussi un témoignage intime, un plaidoyer pour les femmes de sa génération, un roman d’amour.
Née à Genève en 1967, Carole Allamand vit entre le New Jersey, où elle enseigne la littérature française, et Aix-en Provence. Tout garder est son cinquième livre.