Comme l'a déclaré Itô Teiji à propos de la difficulté de définir l'esthétique japonaise : « Le dilemme auquel nous sommes confrontés vient de ce que notre compréhension est intuitive et perceptuelle plutôt que rationnelle et logique. »
De nombreux écrivains japonais privilégient dans la structure de leur travail une qualité d'indécision. Ce ne sont donc pas les hypothèses de l'« esprit qui contrôle » de l'auteur qui sont suivies mais, comme le dit l'expression japonaise, le pinceau lui-même. Le terme japonais zuihitsu, qu'on peut traduire par « essai », n'implique rien d'autre que cela : suivre le pinceau, l'autoriser à tenir les rênes.
Par conséquent, il ne s'agit pas ici de s'escrimer pour arriver à des conclusions logiques. Nous chercherons plutôt à définir ces perceptions et variations de l'appréciation esthétique dans un style qui suggère le caractère très incertain de leur description.