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« Yannick Gallard a trente-deux ans et demi, il est en train de mourir et tout va très bien. C’est vrai, quoi. Ç’aurait pu être pire. La fin aurait pu se faire désirer : débarquer après des mois de pleurs et de questionnements existentiels, avec son odeur d’escarres et de désinfectant, cerise sur un cancer ou une abomination neurodégénérative. Elle aurait aussi pu la jouer sournoise et l’emporter dans son sommeil sans lui laisser l’opportunité de faire ses adieux ; voire, plus sale encore, lui sucer le cerveau sur du bitume brûlant après un accident de la route, savourant ses râles de souffrance, l’horreur de son corps disloqué, la sirène d’une ambulance qui n’arrive pas à temps. Trente grammes de paracétamol constituent une option assez plaisante, en fin de compte. »
Dans ce roman en forme de déclaration d’amour à la peinture, Gabrielle Massat met en scène un trafiquant d’art toulousain et son amant tueur à gages dans leur course folle contre la montre, contre les flics, contre la mort. Un polar viscéral et addictif.
Sélection Prix des lecteurs 2022 Quais du Polar / 20 minutes
« Dans Trente grammes, la romancière toulousaine revient dans sa ville. À travers la course contre la montre d'un trafiquant d'art pour sauver son amant se dessine un roman noir de crime, et rouge de passion amoureuse » Lire
« Un polar viscéral et addictif. » RFI
« Porté par des scènes et des dialogues brillants, ce roman d’action devient une histoire d’amour déchirante. Depuis Le Goût du rouge à lèvres de ma mère, paru l’an dernier, Gabrielle Massat est la nouvelle révélation du roman noir français. » Le Parisien Week-end