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« Triste sire, écrit il y a trente ans, constitue donc mon premier vrai texte publié. En dépit de ses maladresses, de ses brusqueries, je suis heureux qu’il soit repris. Si je n’ai rien voulu retoucher, c’est qu’il me paraît trop fragile. Et puis je ne renie pas ce galop d’essai qui se voulait émerveillé et cruel. Avec autant de tendresse que d’agacement, j’y trouve en germe mes thèmes de prédilection : l’île, fût-elle urbaine, l’isolement, voire le huis clos, mais aussi l’appétit des ailleurs, le goût des noms et des chromos, l’enchantement des courants et des voyages, l’alambic des souvenirs, cette lumière irréelle et parabolique. Robinson Stéphane est le parent primitif d’Albert Paulmier de Franville et de François Lejodic, personnages du Gouverneur d’Antipodia, roman que le Dilettante publie ces jours-ci. Comme si, en définitive, un écrivain gravitait toujours autour de quelques énigmes, les siennes, les plus fondamentales, qui le hantent au même titre qu’elles le constituent. Pour reprendre l’expression de Milan Kundera, elles seraient les raisons mêmes de son écriture, « son cercle magique ». à la manière d’un naufragé qui, une fois posé le pied sur le sable dur d’un récif, reprend souffle. Exaucé peut-être, mais encore pris au piège. L’île la plus profonde et la plus opaque est en lui. » J.-L. C