Entre avril 1779 et mars 1780, Mme Riccoboni compose quatre histoires pour la Bibliothèque universelle des romans. Elle cherche à se divertir de ses romans d'amour et satisfait, avec ces nouvelles situées entre le Moyen Âge et la Renaissance, le goût de ses contemporains pour les textes du passé. Après les premières décennies du XIXe siècle, ces histoires sombrent dans l'oubli. À l'exception d'Annales de Champagne, repris par Henri Coulet, ces nouvelles n'ont pas fait l'objet d'édition scientifique récente. Ce recueil est donc l'occasion de découvrir trois textes méconnus de la romancière.