Premières élections pluralistes, nouvelle constitution, multiplication des partis et des associations, montée des revendications des minorités sexuelles, régionales et religieuses, recomposition du personnel politico-administratif, explosion des conflits autour de la question sociale...
Premières élections pluralistes, nouvelle constitution, multiplication des partis et des associations, montée des revendications des minorités sexuelles, régionales et religieuses, recomposition du personnel politico-administratif, explosion des conflits autour de la question sociale... Depuis 2011, la Tunisie vit en ébullition permanente, comme portée par la redécouverte du débat public, trop longtemps confisqué par un parti et un clan. Mais cette effervescence revendicative ne doit pas faire oublier que le pays a toujours été animé par une quête de démocratie.
Ce livre, en replaçant les événements de 2011 dans le temps long, cherche à dépasser les représentations binaires dictature/démocratie, autoritarisme/pluralisme. Il s'attache à rendre compte des mutations culturelles, sociales et politiques, à décortiquer la part d'inédit et de créativité de la période post-Ben Ali et analyse comment elle s'accommode des structures héritées.
En une vingtaine de contributions originales (analyses historiques, enquêtes de terrain, entretiens avec les acteurs), ce livre dresse un portrait à la fois sociologique et politique de la Tunisie d'aujourd'hui.