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Berlin 1930: Während die NSDAP ihren ersten großen Wahlerfolg erzielt und Berichte über staatlichen Terror in der Sowjetunion Angst und Schrecken verbreiten, schreibt Paul Gurk mit Tuzub 37 die ungeheuerliche Vision einer Zukunft, in der die Kriege der Weltmächte Geschichte sind und die ganze Menschheit zum Ziel hat, sich durch technische Rationalisierung selbst zu vernichten - eine antitotalitäre Dystopie, ein »Mythos« vom Ende des Erzählens, eine hellsichtige Warnung wie die Werke von Samjatin und Orwell, von Huxley, Jan Weiss und Karel Capek. Es herrschen die »Grauen«, ein Geschlecht von Maschinenmenschen aus Leichtmetall, vollständig per »Fernsehen« und »Fernhören« überwacht von einem Interimsrat. Sprache ist Information und Kommando, eigenmächtiges Handeln wird mit sofortiger »Abrostung« bestraft: »Der letzte Gedanke und die endgültige Abrostung des Denkens bezeugt den Sieg des grauen Geschlechts und seine erschrittene Vollkommenheit. Ein Grauer aber, der jetzt denkt, ist ein Verbrecher.« Im »Schaugefängnis der toten Worte« lagern letzte Reste der Natur und Kultur als »belächelnswerte« Zeugnisse einer Vorstufe des Fortschritts. Berge werden planiert, Meere und Flüsse zugeschüttet. Unterirdisch ruhen sich die Maschinenmenschen von Planwirtschaft und Schichtarbeit aus, doch auch ihr Schicksal ist besiegelt: Die angestrebte Endmaschine - der 'Metaller' - ist »geschlechtslos, [...] den Gesetzen der Technik gemäß lückenlos konstruiert, ohne Bewußtsein, ohne Wille, ohne Gefühl, ohne Zorn, ohne Sehnsucht, ohne Zeit. Er ist reine Funktion, [...] unverwundbar, unerweichbar, unverrostbar, das Maschine gewordene Anorganische. [...] Fernlenkbar, fernsteuerbar, fernregulierbar, wird der Metaller exakt funktionieren. Für ihn gibt es keinen Widerstand, keine Ermüdung.« Tuzub 37 - als dystopischer Roman aus Deutschland eine kleine Sensation - erschien erst 1935, passierte, als harmloses Jugendbuch mißdeutet, die NS-Zensur und traf dann auf trotzige Verständnislosigkeit systemkonformer Rezensenten: »Wir haben heute zuviel Ehrfurcht vor den Gesetzen des wirklichen Lebens, um uns durch Zukunftsvisionen dieser Art beeindrucken zu lassen.« (Der Angriff, 1936)