«Il serait beau qu'un amour léger, changeant, couleur de thé, un amour éphémère et fou comme le tien, fût le dernier éclat de ma vie et j'aimerais reconnaître en lui le voile où se déroberait à mes yeux la face attendue de ma mort. Car tu sais bien qu'on meurt, ma chérie, que de tant d'amour, et de toutes ces larmes, il ne reste rien, pas même un souvenir. J'aspire à cet oubli comme à la plus belle récompense. Dans mon nuage de fumée, abruti comme je le suis à cette heure avancée, après tant d'émotions, je te dis dans le plus sincère élan de gratitude et de foi : Que tu es vivante, vivante ; agile comme la flamme.»