La mise en page de ce long poème de 54 pages, composé d'un nombre très réduit de vers libres disposés sur le fond blanc des pages, cherche à exprimer les effets du deuil d'une personne aimée.
« Je tente de rendre compte d'une expérience intérieure, à la fois corporelle et mentale. Je recherche donc des rapports entre des parties du corps ou entre la pensée et une partie du corps, pour rendre sensible un état psychique. J'utilise des mots simples, chargés de sens, pour provoquer, autant que possible, une polysémie qui permette à chacun d'y trouver un sens. C'est un atelier concret de recherche d'effets de sens à travers des mots associés en me basant sur mes propres ressentis. »