Quelques voix dans une ville assiégée.
D'autres, à l'extérieur, menaçantes.
Puis le chaos qui recouvre peu à peu chaque chose. Et, pendant de longs mois, des ombres qui tentent de résister et de survivre. D'autres, tout autour, sur les collines, occupées patiemment à faire, en bas, le vide - à nettoyer.
Un des malheurs: la guerre, celle qui ressuscite brutalement de vieilles histoires de terre, de terre d'ancêtres, pour déchaîner sa jubilation morbide.
La force d'évocation de ce récit tient toute dans le refus de l'émotion et, surtout, dans l'originalité de la langue qui porte cet univers halluciné.