1939. J'avais quitté l'Allemagne pour entreprendre une
thèse de doctorat à Paris. J'avais repris contact avec
Katarina. Je ne l'avais plus vue depuis son bref retour en
Allemagne, au printemps 33, pour l'enterrement de ses
parents. Pendant toutes ces années, nous avions échangé des
nouvelles par courrier, épisodiquement...
Le lecteur s'attardera avec intérêt sur le dessin de Jean-Michel Beuriot,
dont le trait à la fois fin et acéré et les dominantes de couleurs
expressionnistes épousent avec intelligence la richesse de ce scénario
conçu par Philippe Richelle. (Le Monde)
Double exercice périlleux parfaitement réussi par Beuriot au dessin et
Richelle au scénario. Une initiation intimiste aux tourments du coeur.
Un classique. (Libération)
Cet album confirme la maturité du regard historique, et par là même
éthique, de la Bande Dessinée. (Lire)