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Le labyrinthe du roman s'articule autour des arborescences qui envahissent les murs de la chambre de la narratrice.
Innocence et fuite devant la responsabilité forment la toile de fond de cette confrontation entre des générations aux valeurs devenues étrangères les unes aux autres. Le roman culmine dans l'incendie du quartier du Chiado et la mort.
Formidablement construit, au-delà de l'anecdote, ce roman oblige le lecteur à s'interroger sur le monde qu'il contribue à créer et sur la perversion de ses valeurs.
Unanimement salué au Portugal, ce roman a été élu meilleur livre de l'année 1997 par la critique littéraire allemande.