Nous sommes toujours en état d'apprentissage quand il s'agit du monde chinois.
Après Chine rouge, le grand tournant des années quatre-vingt, voici le deuxième
volet d'une chronique nous menant à l'aube du XXIe siècle. Un vagabondage
merveilleusement écrit par un grand connaisseur dans l'âme, l'histoire et les arcanes
de la Chine d'aujourd'hui.
«J'aime la Chine, son évolution me passionne, mais ce m'est avant tout une
joie de retrouver le peuple chinois, son dynamisme, son appétit de vivre qui semble
si souvent amour authentique de la vie. Je vois la Chine se rappeler qu'elle est
chinoise, je ne soutiens en rien qu'elle est un modèle universel, je pense seulement
que ce retour à elle-même est la grande chance qu'elle se donne de faire face à son
avenir. Les Chinois, loyaux et équitable ? Oui, si l'étranger est capable d'imposer
le respect... Sagesse et bonté ? Selon la morale de l'interlocuteur. Et je partage du
tout au tout cette appréciation d'un des Français de notre temps qui ont le mieux
connu la Chine, Jacques Guillermaz : "Le passé de la Chine m'émerveille et
m'enchante. La vieille Chine inventive et stationnaire s'est mise en route, elle
n'en est qu'à l'aube de son histoire."»
Xavier Walter