Karl Gut traque les criminels et les « poulettes »... La troublante Butterface lui joue un mauvais tour... Premier épisode de la série.
Je venais de quitter Gulch City, en quatrième vitesse, la glace au cul. Le mec de la donzelle que j’avais sautée cette nuit-là est rentré du boulot avant l’heure du laitier. Je n’ai pas attendu que la trotteuse de ma tocante fasse le tour du cadran, j’ai pris mes cliques et mes claques, pour dire plus court, je me suis cassé à toute blinde. La dernière fois, c’était à Zemy, un faubourg de Tampa. Certes je suis un champion de sauter de fenêtre, à poil, liquette, jean et santiags à la main. Mais comme j’accumule des ans au compteur, arrivera le jour où la raideur de mes articulations me jouera un sale tour de vache. C’est le sort qui attend un queutard invétéré comme moi ; ce coup-ci, il a été moins une que je prenne une décharge dans le dos comme un traître à qui on règle son compte. La gerbe de plombs a sifflé juste au-dessus de ma tête avant d’éclabousser les feuillages de mille impacts. Heureusement, ma caisse a démarré à la première sollicitation. Pied au plancher, direction : ailleurs, et loin. Dans le rétroviseur, j’ai vu le cocu sur la route agitant au-dessus de sa tête un méchant fusil à pompe. J’ai rigolé de cette guignolade et juré que j’étais un sacré fumier de veinard, un méchant enculé de baiseur !
Nigel Greyman nous présente un nouveau personnage récurrent :Karl Gut, chasseur de primes. Voici le premier épisode de la série de ces aventures érotico-rocambolesques aux States durant les années « Peace and love », version Cul...issime, bien entendu ! Greyman, traduit par Max Obione, c’est comme un shoot, on devient immédiatement accro. Prochain épisode : « Chica go home ! »