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«Pincho la música fuerte en la sobremesa. / Bailo antes del postre. / Me tomo la cerveza antes de que se caliente. / Me salto los preámbulos del amor. / Pero no me doy prisa.» El momento justo, que llegue cuando llegue: Gabriela Wiener sube el volumen y dispone cada elemento en su lugar, no siempre el que se espera, nunca el que conviene.Una pequeña fiesta llamada Eternidad habla de un mundo que se acaba, pero no todavía: del pasado que nos encauza hacia el futuro, de la noche ?con su día? y de la revolución. En estos poemas se baila como bailan los cuerpos al sonar el amor y el deseo, las utopías y las decepciones, la rabia y la esperanza; también las ficciones que «nos ayudan a soportar la vida» frente a la misma vida que no sabemos si decir o no. De fondo se oyen los versos de Sylvia Plath, de Anne Sexton, acaso el golpe beat, tan altos y salvajes los de Carmen Ollé.En esta celebración inagotable se ama y se promete todo, incluso la salvación. Desde la escritura, y desde el sexo, y desde la insurgencia: en Una pequeña fiesta llamada Eternidad hay fuego y purpurina. La primera persona se conjuga singular y se comprende plural, colectiva. Un libro en el que Gabriela Wiener se asoma hacia la eternidad que sigue a la derrota, y nos lo cuenta aún más personal, aún más político.«Ninguna otra escritora en el mundo en español es tan furiosamente independiente y plenamente irreverente como Gabriela Wiener» (Cristina Rivera Garza).«Seguirle la pista a Gabriela Wiener, caminar detrás de ella, soñando con alcanzarla, es uno de los pocos lujos que nos quedan» (Alejandro Zambra).