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Siempre es un lujo volver a Ignacio Aldecoa. No ha tenido nunca el reconocimiento de otros escritores de su generación, quizá por moverse principalmente en el relato corto, pero es sin duda uno de los narradores de culto de las letras hispanas. Cuando nos acercamos a su prosa siempre acabamos como todos los que se acercaban a él en el Madrid de los cincuenta. Terminamos aldecolizados, presos de su genialidad y de su formidable capacidad narrativa. En este caso, Visor ha tenido el acierto de reeditar diferentes textos en los que el protagonismo lo acaba tomando el paisaje o la ciudad en la que se mueven los personajes. Por una parte tenemos un detallado, exhaustivo y recomendable acercamiento al País Vasco. Pocos como Aldecoa han sido capaces de colocar el foco justo donde más debe brillar para sacar la esencia, las singularidades y los atractivos de las tierras vascas. También nos lleva a un paisaje totalmente distinto, y hasta cierto punto antagónico, con el Diario de un godo. En este caso recrea y describe el archipiélago canario isla a isla, incluso añadiendo la mitología de la isla de San Borondón. Viajó mucho a Canarias Aldecoa, y supo mirar a las islas con los ojos del marino que se deje seducir por la tierra que pisa. Por último, el libro se completa con tres relatos que tienen a Madrid como gran protagonista. Todo el recorrido por El Foro resulta indispensable si uno quiere reconocer el Madrid de los cincuenta, pero leer Pájaros de Baden Baden, con el mar metafórico visto desde el Paseo Rosales, es un motivo más que suficiente para acercarse a este libro. Descubran a Ignacio Aldecoa. Acérquense a sus textos. Pocas veces la lengua castellana se ha escrito con tanta calidad.