La christianisation progressive de l'Empire romain dans l'Antiquité tardive (du IIIe au VIe siècle) correspond-elle à un modèle de développement spirituel et à une évolution historique « heureuse » que l'on peut considérer comme une délivrance et un progrès ou au contraire comme une période « noire » où règnent les persécutions, les violences, les censures et les masques ?
On souligne ici l'importance des résistances intellectuelles et littéraires face à la volonté universaliste de la nouvelle religion.
Ce colloque recueille les réflexions de spécialistes qui poursuivent ainsi un débat de grande importance, toujours renouvelé, et en infléchissent ou en complètent les conclusions.