Une autre histoire de l'Amérique
Los Tejanos suivi de une cause perdue
On croit tout savoir de l'histoire de l'Amérique. Il existe pourtant des épisodes peu connus qui restent à défricher, comme ceux qui émaillent l'histoire du Texas au XIXe siècle, cette « étoile solitaire » qui fut longtemps ballottée entre les USA et le Mexique. C'est cette histoire qui est ici revisitée par Jack Jackson, l'un des pionniers de la bande dessinée underground, adulé par Robert Crumb, dont le trait magnifique évoque Wallace Wood et les EC Comics. Dans Los Tejanos, il est question de ces Texans qui combattirent les Mexicains à Fort Alamo, et de Juan Seguin, leader indépendantiste majeur. Dans une cause perdue, on suit les pérégrinations du hors-la-loi John Wesley Hardin, l'homme qui défia Wild Bill Hickok, au beau milieu de l'affaire Taylor-Sutton, un conflit sanglant qui coûta la vie à plus de 35 citoyens. Ces deux westerns naturalistes évoquent les films hollywoodiens de l'âge d'or comme True Grit de Henry Hathaway, voire des interprétations ultérieures comme L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, porté à l'écran par Andrew Dominik.
« Un western réaliste époustouflant de beauté, qui revisite l'histoire des États-Unis d'Amérique. Il est temps de redécouvrir ce pionnier de la BD underground qu'est Jack Jackson. Le chaînon manquant entre Harvey Kurtzman et Robert Crumb. » - Technikart
« À l'instar d'un Joe Sacco qui inventa la bande dessinée de reportage, Jack Jackson a également inventé un genre original, celui de la bande dessinée historique naturaliste. Ses sources, hyper précises, sont celles d'un véritable historien, et son dessin, admirable, en fait l'égal d'un reporter calligraphe. » - Beaux Arts magazine
« Los Tejanos m'a terrassé... de la passion, et aussi de la tragédie... des personnages hauts en couleur... on dirait que tout est vrai tellement c'est réaliste. » - Gil Kane, maître de la bande dessinée américaine
« Avec Une cause perdue, Jack Jackson a inventé une façon nouvelle de raconter une vieille histoire, celle de John Wesley Hardin. C'est gravé dans le marbre et en même temps tellement vivant. » - Larry McMurtry, scénariste de Brokeback Mountain