Léopold sauta depuis la nacelle de son mini-zeppelin sur le toit de l'immeuble qui abritait la rédaction de son journal. On était samedi matin et il rentrait d'une nuit agitée dans le ciel lyonnais.
Grâce à ses lunettes à vision extra-sensorielle, il pensait avoir trouvé de nouveaux indices en longeant la Saône, des émanations nauséabondes à l'origine inconnue, identiques à celles qu'il avait captées il y a deux ans dans les coteaux du Beaujolais, et précédemment dans les monts du Forez.
L'étau se resserrait, il le sentait.