En prélude à ce voyage aux lointains immobiles, Frédéric Jacques Temple écrit : À bord du San Cristobal, j’imagine, selon le bon vouloir du vent et de la mer ce que restitue, bribe par bribe ma mémoire. Le temps qui n'est jamais droit sur ses rails explose dans ma tête. Tout émerge sans ordre, se rencontre, se rejoint, comme dans une lanterne magique où défilent en vrac des verres coloriés. Je roule sur une longue vague.