Saint Véran, « là où les coqs picorent les étoiles », est le lieu de tous les superlatifs. Le plus haut, le plus connu, le plus pittoresque, il reste pourtant toujours et avant tout un village vivant et habité. Claude Arnaud, né à Saint Véran, décrit simplement la vie quotidienne qu'il a connue dans ce Queyras du début du XXe siècle, pour qu'on n'oublie pas les hommes et les femmes qui ont construit là haut, si haut, cette communauté vivante et attachée à un environnement naturel unique. Il transcrit aussi dans un lexique et une grammaire le dialecte patois de Saint Véran.
Cette « mémoire » est illustrée de photos d'Hippolyte Müller, témoin enthousiaste de la vie du village, d'un reportage inédit de Jacques Belin, photographe skieur qui découvre Saint Véran en 1939, et d'images « d'aujourd'hui » de Pierre Putelat.