Alliant les méthodes quantitatives de la sociologie électorale et une analyse solide de deux politistes, cet ouvrage revient en détail sur les dernières élections législatives. Il les repositionne dans l'histoire électorale plus ou moins récente afin d'en dégager à la fois quelques pistes de compréhension des résultats bruts et des éléments pour mieux envisager ce que pourraient être les fondements d'éventuelles restructurations de la vie politique française dans les années à venir.

L'ouvrage envisage également les conséquences sur le fonctionnement de nos institutions de cette situation inédite où le camp présidentiel ne dispose pour gouverner que d'une majorité très relative.

S'attachant à insérer ces élections inédites dans une trajectoire politique plus longue, l'ouvrage retrace l'ADN électoral des formations - d'une coalition Ensemble qui tend à reprendre les zones de force de la droite traditionnelle à une NUPES qui regagne l'ancien terrain socialiste urbain tout en cédant une part du rural au RN.

Enfin, les auteurs mettent au jour la sociologie des électorats et des députés élus, ou réélus, à l'issue des élections des 12 et 19 juin derniers.

Il s'agit du premier ouvrage qui fait le point sur ces élections législatives qui, si elles marquent l'annihilation du fait majoritaire à l'Assemblée, n'ont néanmoins pas consacré une proportionnelle réelle. Il est le fait d'auteurs qui ont participé à la joute électorale et qui, depuis cinq ans, produisent au lendemain de chaque élection des notes fouillées pour la Fondation Jean-Jaurès.

Spécifications