Condamné à passer la nuit dans la ville où il a effectué ses études il y a une vingtaine d'années, le narrateur fait la connaissance d'un élève des Beaux-Arts en qui il croit voir une sorte de double lui offrant l'opportunité, au cours de déambulations à travers différents lieux de la ville, d'échanges et de rencontres, tout en lui permettant de revisiter son propre passé de lycéen et de retrouver le souvenir demeuré vivace d'un camarade mort à vingt ans.
Placé sous le signe de Nerval, oscillant entre rêve et réalité, ce roman de la mémoire nous parle de poésie et de peinture. Outre celui de l'auteur d'Aurélia, on y croise les fantômes de Baudelaire et de Rimbaud, de Rembrandt et d'Egon Schiele, auxquels viennent se joindre d'étranges figures à la Devolder.