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Le dalaï-lama a dû lutter contre la République populaire de Chine toute sa vie. Il avait seize ans lorsque la Chine communiste a envahi le Tibet en 1950, seulement dix-neuf ans lors de sa première rencontre avec le président Mao à Pékin, et vingt-cinq ans quand il a été contraint de se réfugier en Inde pour y devenir un leader en exil. Au cours des décennies qui ont suivi, il a affronté les dirigeants de la Chine communiste – Mao Tsé-toung, Deng Xiaoping, Jiang Zemin, Hu Jintao et Xi Jinping – pour défendre le Tibet et son peuple, sa langue, sa culture, sa religion, son histoire et son identité distinctes, ainsi que l’environnement, se confrontant aux plus grands obstacles imaginables.
Aujourd’hui, près de soixante-quinze ans après l’invasion initiale du Tibet par la Chine, le dalaï-lama rappelle au monde que la lutte n’est pas terminée, dévoilant les difficultés auxquelles son peuple continue de se heurter dans son propre pays. Il livre ses réflexions sur la géopolitique de la région et confie comment il a personnellement réussi à préserver sa propre humanité malgré les profondes pertes et les défis qui menacent la survie même du peuple tibétain.
Une voix pour ceux qui n’en ont pas est le témoignage puissant d’une icône mondiale, qui partage à la fois sa douleur et son espoir durable dans la quête constante de son peuple pour restaurer sa dignité et sa liberté.
« En s’appuyant sur les leçons apprises de mes décennies d’engagement avec Pékin, ce livre vise également à proposer des réflexions sur ce qui pourrait être la voie à suivre. Dans mon rôle de dalaï-lama, il n’y a pas de question plus importante que ce que je décris dans ces pages. » Sa Sainteté le DALAÏ-LAMA
Traduit de l'anglais par Santiago Artozqui
À propos de l'auteur:
Tenzin Gyatso, né Lhamo Dhondup le 6 juillet 1935 à Taktser, dans la province du Qinghai, est le 14e dalaï-lama. Moine bouddhiste, il est intronisé chef temporel et spirituel du Tibet le 17 novembre 1950, un mois après le début de l'intervention de l'armée chinoise au Tibet. Il plaide pour l'indépendance du Tibet jusqu'en 1973, puis pour une « véritable autonomie » du Tibet à l'intérieur de la Chine. Il reçoit en 1989 le prix Nobel de la paix pour avoir constamment œuvré à la résolution du conflit sino-tibétain par la non-violence.
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