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Die jungste Drogenwelle in der Bundesrepublik Deutschland traf nicht nur Eltern, Erzieher und Jugendamter, sondern auch rzte, Kliniken und Gesundheitsbeh6rden weitgehend unvorbe- reitet. So wird verst ndlich, daB zun chst nur eine unkoordi- nierte symptomatische Bek mpfung des Drogenkonsums und ebenso nur eine symptomatische Therapie der Opfer eingeleitet werden konnte. Die Ursachender Drogenwelle waren in ihren letzten Ursprungen nicht offenbar. Psychiatrisch und rechtsmedizinisch t tige rzte waren recht bald gezwungen, sich mit den Problemen der Rauschmittelkon- sumenten zu besch ftigen. Auf psychiatrischem Arbeitsgebiet liegen heute zahlreiche Untersuchungsergebnisse mit groBer Erkenntnisbreite vor, die zu brauchbaren therapeutischen Konsequenzen gefuhrt haben und wesentliche Ursachen und Motivationen des Drogenkonsums erhellten. Die klinische Medizin hat im Bereich von Diagnostik und Therapie der mit Drogenkonsum zusammenh ngenden Erkrankungen groBe Fortschritte gemacht. Morphologisch sind aber nur ver- einzelt drogeninduzierte Krankheitsbilder und Krankheitszu- st nde bei Rauschmittelkonsumenten definiert worden. Gerade aber in der Kenntnis morphologischer Definitionen von rauschmittelbedingten Organver nderungen wird ein starkes Argument gegen den Rauschmittelkonsum gesehen. Nur durch mangelnde Erkenntnis, insbesondere im Bereich der Morphologie, ist es verst ndlich, daB LA GUARDIA (1945) den Marihuana- Konsum als einen harmlosenuTichbezeichnete und damit die Besorgnisse der AMERICAN MEDICAL ASSOCIATION ausr umte.