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En réfléchissant dans le cimetière de Leeds, au bord de la tombe de ses parents, à la dégradation du monde ouvrier et ses valeurs, dont il fut le meilleur produit, Tony Harrison donne à la poésie ce rôle politique qu’elle retrouve instinctivement dans les circonstances extrêmes et qu’à d’autres moments plus calmes, les poètes feignent paresseusement d’oublier pour se bercer de poésie « pure ». L’humour si particulier de l’exercice tenté par Tony Harrison est de faire tenir dans le cadre de l’alexandrin le plus distingué les « gros mots » ineptes (four-letter words) qui sortent de la bouche du jeune punk illettré. Harrison utilise en effet le quatrain dont se servit Gray en son temps. On imagine mal semblable tentative dans la poésie française contemporaine, tant les deux traditions poétiques se sont éloignées à des années-lumière l’une de l’autre.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Tony Harrison. Poète et auteur dramatique né en 1937 à Leeds. Après des études universitaires de grec classique, il a écrit des poèmes mettant en jeu l'anglais parlé par la classe ouvrière du nord industriel de l'Angleterre (The School of eloquence). Il a par ailleurs réalisé des films pour la télévision (Prometheus, The Gaze of the Gorgon, Crossings). Il a adapté les Mystères médiévaux anglais pour le théâtre. Il a traduit l'Orestie d'Eschyle, le Misanthrope de Molière. Il a aussi été correspondant de guerre du Guardian pendant la guerre de Bosnie, écrivant un poème quotidien pour le journal. Ses Collected Poems ont été publiés en 2007 par les éditions Penguins (Viking).
Jacques Darras. Poète, essayiste, traducteur de la poésie de langue anglaise (Walt Whitman, Ezra Pound, Malcolm Lowry, S. T Coleridge, Ted Hughes). Il publie depuis 1988 un poème en 8 chants, intitulé La Maye (Le Cri, Bruxelles et Gallimard). Dernier chant paru « Tout à coup je ne suis plus seul » (2006, L'Arbalète/Gallimard). Il a écrit plusieurs essais dont Nous sommes tous des romantiques allemands (Calmann-Lévy, 2003) et Nous ne sommes pas faits pour la mort (Stock, 2006). Il a reçu le grand prix de l'Académie française en 2006 pour l'ensemble de son œuvre.