L'auteur nous raconte ici les grandes vacances de sa famille
alsacienne qui, le reste de l'année, résidait à Toulon.
Tous les ans, le temps d'un été, lui et son frère se réapproprient
la terre de leurs parents et de leurs grands-parents : de juillet
à septembre, les enfants participent aux travaux de la ferme,
comme la moisson, la distillation du schnaps et l'abattage du
cochon. Ils assistent à la messe du dimanche et participent
à la joyeuse fête locale, la kilbe, avant de découvrir le canal
du Rhône au Rhin.
Une belle promenade, touchante, dans les années 1950,
au coeur d'un village alsacien typique. Jean-Charles Meyer,
qui n'a rien oublié de ses racines, se définit lui-même comme un
« Alsacien de culture provençale ». Un mélange haut en couleur
qui nous replonge dans les chauds étés de notre propre enfance.