Une opération passionnante, même si elle échoue juste devant l'obstacle, peut démontrer <
Elles ont lentement élaboré un modèle d'habitat actif, qu'aucun des partenaires isolés ou enfermés dans les procédures habituelle n'aurait pu créer.
N'étant pas sociologues mais architectes, nous ne nous satisfaisons pas, comme eux, de la construction virtuelle d'une opinion. Nous ne croyons qu'à la preuve de la réalité bâtie : pour cela, nous y ajoutons deux opérations, construites celles-ci : l'une a servi d'exercice préalable à Ostende, l'autre, postérieure, a profité de cet exercice à Olonne-sur-Mer.
Elles respectent toutes deux non seulement le caractère ouvert et actif de la population âgée que nous y devinons, mais aussi l'image vivante qu'elle se donne spontanément.
Ces quelques opérations mesurent par contraste, les désirs et les effets projetés un peu machinalement par les institutions habituelles sur le bonheur des personnes âgées (et d'autres), sans trop leur demander d'y participer. Et en aval, nous rejetons ce modèle d'architecture abstraite qui a déstructuré les paysages depuis un demi siècle et nous recherchons dans la culture quotidienne des motifs à architecturer qui soient plus contemporains et plus chaleureux.
Dans ces discussions ouvertes, en groupe, d'autres modèles de vie plus autonomes s'échafaudent. Ceux-ci exorcisent les machines à vieillir...
Cette aventure a été étudiée principalement par Bernard Fasol qui est aussi l'auteur de la plupart des croquis.