Ce Cahier publie la seconde partie de la correspondance échangée entre Larbaud et Jean Royère. Interrompue pendant la Grande Guerre et la disparition de La Phalange, elle reprend en 1921 et cette édition la poursuit jusqu'en 1927. Les lettres de Larbaud sont moins nombreuses, perdues sans doute en raison des négligences de Royère. Celui-ci tente, par divers moyens de séduction, d'obtenir la collaboration de Larbaud à ses diverses et aventureuses entreprises éditoriales qui témoignent, une fois de plus, de l'intense activité des revues de cette époque et de leurs rivalités. Larbaud, surchargé de travail et réticent, ne répond pas toujours aux sollicitations de Royère. Mais l'insistance - indélicate parfois - de celui-ci suscité chez Larbaud une salutaire et éclairante mise au point sur ses prédilections et sur ses choix dans son travail d'écrivain.