Plasticien singulier dans l'histoire de l'art du XXe siècle, Victor Vasarely a laissé une oeuvre riche de plus de dix mille tableaux. C'était aussi l'artiste phare d'une époque, celle des années 60 et 70. Cet ancien étudiant du Mühely de Budapest, fasciné par le Bauhaus, devenu artiste-graphiste dans des agences publicitaires comme Havas, a su créer son propre style, l'op art ou art optique qui promeut la volonté d'un art social, accessible à tous. Il devient de son vivant une véritable star, peu à peu tombé dans l'oubli, alors que ses oeuvres sont incontournables : on retrouve sa patte dans l'architecture, la mode, la musique - David Bowie utilise un de ses tableaux pour la pochette de son album Space Oddity -, la littérature - Jacques Prévert lui dédie le poème « Imaginoires » - et même l'automobile, avec le logo Renault. Au sommet de sa gloire, il ouvre deux musées en Hongrie et une fondation en France. Il y fait don de ses oeuvres, sans imaginer qu'il ouvre ainsi la porte à une guerre de succession qui se déclenche après sa mort en 1997.
Pierre, son unique petit-fils, nous raconte son grand-père pour la première fois : son incroyable parcours, son art, ses amours, et la saga familiale et judiciaire entourant son héritage.