Marco Antonio Campos
Viernes en Jerusalén
Le poète-voyageur, le « vagamonde » Campos ne tombe ni dans le paysagisme ni dans l'anecdotisme. Nostalgique de l'enfance, revenu de l'enthousiasme libertaire de 1968, comme d'autres illusions, il reconnaît que sa « vie s'est trouvée dans les lettres » ; mais, pour le poète, la vraie vie n'est-elle pas le vrai dire ? Cette langue juste qui travaille la pâte de la mémoire sociale et intime. Ainsi, la révolte de Campos s'est-elle intériorisée, son humanisme tend-il, plus justement, à préserver l'espoir qu'un jour
Dans aucune rue de Jérusalem on ne pourra marcher tant y joueront de filles et de garçons