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Le Naturaliste a La Plata, publie chez Stock en 1930, est, on le sait, l'un des plus beaux livres de Hudson. Ce que l'on ne sait pas, c'est que, dans l'edition originale, figuraient son etude sur les bourdons (Humble bees and other matters), celle sur les guepes (A noble wasp) et celle sur les araignees (Facts and Thoughts about spiders), Jacques Delamain, qui dirigeait alors la collection de Nature, n'ayant pas fait traduire ces textes. On peut se demander pourquoi, si ce n'est pour eviter d'effrayer le public. Aimant le contre-point (ou le contre-chant) j'ai decide de parler des rats, ces intellectuels selon l'expression de Marie Phisalix qui fut, au museum, la premiere grande specialiste des viperes: de la degustation (arrosee de schnaps) d'un rat noir en compagnie d'un poete danois, de quelques rats (alpha ou beta) egares dans l'edition, bien entendu du Capitaine cruel cher a Freud, des scolopendres qui me fascinerent longtemps et d'un musee pas le moins du monde imaginaire. Les mouches etant aussi haies que les serpents, les guepes, les araignees ou les rats, suivent quelques considerations sur les grands dipteristes, a l'aurore de l'entomologie. Dans sa correspondance avec Andre Dhotel, Henri Thomas ecrit: C'est une engeance tenebreuse, les champignons, un peu comme les serpents, mais ceux-ci ont des yeux merveilleux (au moins les grandes couleuvres qui me regardaient dans le plus grand silence, en Corse.) Venins est avant tout un regard. Il faut, si l'on veut se faire une idee de la beaute, au moins une fois dans sa vie, regarder un taon dans les yeux. Si vous ne le voyez pas, lui vous voit. Je dirai meme qu'il vous examine de pres. Sous toutes les facettes dans chacune de ses facettes. C'est-a-dire qu'il vous voit quatre mille fois tel que vous etes. Quel est a votre avis l'etre le plus venimeux? Lui ou vous? Patrick Reumaux