« Dans une forme littéraire, ce texte raconte l'effet dévastateur des passages ininterrompus des grands paquebots dans la lagune de Venise et les sentiments qu'ils provoquent chez la plupart d'entre nous, les Vénitiens. Un texte, qui met face à face le pouvoir et l'indignation, la politique et la résignation, avec la certitude que la seule et ultime ressource que l'on peut opposer à l'arrogance, à l'idiotie, à l'ignorance, c'est la force des sentiments. Le sentiment d'une époque, le sentiment de deux villes (Venise et Saint-Nazaire), le sentiment des valeurs et du bon sens. Et, ce n'est pas le moindre, le sentiment amoureux. »
Roberto Ferrucci
Venise est lagune
« Partons, dit Teresa, en tournant le dos au énième monstre en transit, essayant d'effacer de la seule manière possible l'horreur de ces passages : en leur tournant le dos, les effacer si ce n'est du paysage, au moins de notre champ de vision, faire semblant qu'ils n'existent pas. »