La balade se fait tôt le matin quand le lierre dégrafe les dentelles de pierre. Venise est une femme aimée, une île magicienne, une histoire entre les fils de la passion. La musique de Luigi Nono, celle de Monteverdi, les plis de la robe s'ouvrent : L'Assunta dei Frari. C'est ainsi, que l'on croise sur la piazza San Marco, Musset et George Sand.
Les marbres, les statues, le corps blanc de Marcilia et ce couple de Bruges en filigrane qui résiste et se défait, mêlent tous les plaisirs au cœur de la ville. De la parole naît un langage brûlant entre ascétisme et jouissance. Laissons-nous bercer, Venise n'est pas en Italie... "Manger dans la main des dieux, c'est peut-être cela", c'est ici, dans ce récit !