Des hommes suspendus à des cerfs-volants pour surveiller les lignes, un opérateur du cinéma des armées accusé de complicité de meurtre ou encore des permissionnaires prisonniers d’un train fou dans la vallée de la Maurienne, telle est – entre autres récits insolites – la matière de ces treize fables vraies. Car si la plupart des personnages sont de fiction, les faits sont authentiques, aussi incroyables qu’ils paraissent. Le recueil construit ainsi une fresque de la Grande Guerre à hauteur de poilus, violente, boueuse, et non dénuée d’un humour un peu grinçant.
Ce véritable récit-puzzle croise les destins de femmes et d’hommes ordinaires, depuis la mobilisation en août 1914 jusqu’à l’épilogue, en 1920. L’auteure y rend hommage à ses aïeuls, aux nôtres, qui ont senti le vent du boulet. Quelque cent ans plus tard, il continue de souffler...