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Jörg Piringers "verbrenner" mäandert als Redestrom durch die Wortfelder von Brand und Feuer, Zerstörung und Asche, aber auch von Löschen, Überschwemmung und Ertrinken. Analog zu den sich immer weiter ausbreitenden Bränden folgt die Textbewegung rhetorischen Gesten der Steigerung und Vermehrung und akzentuiert solcherart auch die ökonomische oder sozialpsychologische Dimension des Begriffs "Verbrennen". In der Verbindung mit dokumentarischen Quellen zu Brandbeschleunigern, Flammenwerfern, Brandschutzbestimmungen oder Brandverletzungen verdichten sich die ausgebreiteten Katastrophenerzählungen zu einem hyper- real-dystopischen Komplex. Urban Legends von selbstentzündenden Bäumen und Menschen, Rezepte von Scheiterhaufen (Dessert) und H-Bomben oder Erinnerungen an Jan Palach und andere Selbstverbrennungsaktivisten geben zusammen ein Panorama von brandgefährlichen Zusammenhängen und Atmosphären. Das Spiel mit Fakt und Fiktion, das der Computerkünstler und Autor Jörg Piringer durch den Einsatz einer sich verselbständigenden KI zusätzlich befeuert, eskaliert in Vorstellungen, die heute allgegenwärtige Tendenzen konsequent weiterdenken: in der Abwehr von immer mehr Verbrennenden durch immer höhere Brandmauern, während Hunderte Untergegangene am Boden des Mittelmeers nach Europa wandern.In seinem verbrenner gewinnt Jörg Piringer aus einem abgegrenzten lexikalischen Reservoir die Energie, ein poetisches Feuerwerk von brennender Aktualität zu zünden.