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Ein einziger Schritt hinaus auf die heiße öde Straße konnte den Tod bedeuten. Vielleicht war es der letzte Tabakstängel, den Cannon rauchte. Von kalter Ruhe erfüllt, lehnte er an der Hausecke und starrte mit grauen Wolfsaugen über die staubige Straße. Noch einmal nahm er einen Zug, dann warf er den glühenden Tabakrest in den Sand. Cannon verließ die Deckung und trat auf die Straße hinaus. Etwas breitbeinig verharrte er und blickte zum Saloon. Nicht ein einziger Mensch war mit ihm auf der Straße. Die Schwingtür des Saloons wurde langsam aufgedrückt. Ein Mann mit einem schwarzen Vollbart trat ins Freie. Die Hände waren krallenförmig geöffnet und schwebten über den Colts. Mit tastenden Schritten überquerte der Mann den Plankenweg und kam auf die Straße. Fünfzig Yard trennten sie voneinander. Nichts als staubiger Boden war zwischen Ihnen – und dazu die glühende Sonne. Alles andere war völlig bedeutungslos geworden. Cannon wartete. Der Wind bewegte den locker hängenden Kinnriemen des Stetsons. Ausdruckslos war sein Gesicht, hart traten die Kiefermuskeln unter der Haut hervor. Kein Wort kam über seine Lippen. Der andere grinste zynisch und kaute auf dem erloschenen Zigarillo. »Cannon«