Les traductions en prose de la Bible du XIIIe siècle puis de la Bible Historiale rompent avec la tradition du vers et oeuvrent pour que le français se hisse au niveau de la lingua sacra. L'examen de la nomenclature de la présence des particules du discours, marqueurs de modalité subjective, joncteurs et connecteurs rapportée aux textes de Jérôme, des Septante et du Bereshit souligne l'uniformisation du discours français et l'émergence de la voix du traducteur au sein de la polyphonie biblique. La synthèse de ces emplois définit ce travail comme une authentique réécriture fondée sur l'idée de ressemblance. Le texte est ostentatoire : il démontre qu'il dit vrai en signe de cohérence avec la vérité des enseignements chrétiens.