« Il est certes vrai que cette « nature » est de nos jours toujours plus violée, que la prolifération des villes et la destruction des forêts sont désormais en passe d'engendrer en tous lieux, dans le ciel et sur la terre, des bouleversements catastrophiques ; il est vrai que les paysages en apparence les moins contaminés brûlent de meurtrières invisibles radiations. Il est cependant tout aussi vrai qu'aujourd'hui encore, toute tentative humaine de saisir, fût-ce l'espace d'un instant, le rapport avec une vérité potentiellement globale où l'origine de la nature et l'origine du moi se rencontrent, sous-entend néanmoins une vision-idée : celle du paysage tel qu'il a été, pour l'essentiel, médié par la peinture. »