Quand son éditeur demande à Philippe, auteur sans succès, le sujet de son prochain roman, il lui répond : l’écriture, car il est persuadé que c’est en écrivant que l’on devient écrivain. Poursuivant sa quête de sincérité littéraire, il va tour à tour être confronté à la réalité (son quotidien : ses amis, Natacha son amour) ; à la fiction (l’histoire d’Héléna, un scénario commandité par un armateur grec, qui ne se remet pas de la disparition de sa femme) ; à un chat (son rival) ; à son imagination ; à ses réflexions... et à ses vieux démons.
Auteur de nombreux ouvrages, Bernard Edelman s’interroge ici sur l’écriture. Non sans dérision, Vertécon casse les codes du roman, dévoile les simulacres d’écriture, imbrique les histoires, les époques et les mots pour une anagogie des belles-lettres. Finalement, qu’est-ce que la réalité de l’écrivain, sinon un bon roman ?