Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Si Henri Michel — éminent spécialiste de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale — a choisi d’étudier particulièrement les six premiers mois du gouvernement de Vichy, c’est qu’au cours de cette période furent prises les trois options fondamentales du régime, qui devaient définitivement l’engager : l’instauration de la « Révolution nationale », la rupture avec la Grande-Bretagne, la collaboration avec l’Allemagne — options qui ne découlaient pas nécessairement de la demande d’armistice. Qu’il s’agisse de l’Assemblée nationale du 10 juillet, des mesures de répression prises par le nouveau régime, de l’application de la convention d’armistice par le vainqueur, des vues de Hitler et de Mussolini sur la France, des divergences qui ont pu s’élever entre Weygand et Laval, du rôle de Darlan, des idées personnelles de Pétain, de la vie à Vichy, des réformes sociales et économiques, des relations avec la Grande-Bretagne et avec les États-Unis, tous ces problèmes, et bien d’autres encore, s’éclairent d’un jour nouveau. Naturellement, c’est à retracer la « collaboration », sa genèse, l’idée que s’en faisaient les gouvernements de Vichy, les résultats qu’ils en escomptaient, que Henri Michel s’est surtout appliqué. L’exploitation des documents allemands et des documents américains lui permet de déceler les intentions et les arrière-pensées, de comprendre pourquoi a eu lieu l’entrevue de Montoire, et de retrouver les véritables raisons du renvoi de Pierre Laval. La politique du gouvernement de Vichy n’est pas jugée d’après l’optique de la victoire alliée en 1944, mais replacée dans la sombre lumière du moment où elle fut conçue ; ainsi apparaissent les erreurs de prévisions qui sont à son origine. Mais, même la relation des premiers gestes de la résistance clandestine, tirée des papiers des troupes d’occupation, n’a jamais été traitée de cette façon, qui montre comment elle est née d’une réaction spontanée de la population.