«La nouvelle court les rues, les pas de porte et
les métiers, on entend l'autre dire qu'il est mort
le poète. Vient alors cette étrange collision des
mots et de la vie, qui produit du silence puis
des gestes ralentis au travail. L'homme qui leur
a tendu un miroir n'est plus là. Tout s'amplifie,
tout s'accélère. On dirait qu'en mourant, qu'en
glissant vers l'abîme, il creuse un grand trou et y
aspire son temps, sa ville...»
La mort de Victor Hugo puis les funérailles
d'État qui s'annoncent déclenchent une véritable
bataille. Paris est pris de fièvre.
D'un événement historique naît une fable
moderne, un texte intime et épique où tout est
vrai, tout est roman.