Vie et mort en questions
La vie, la santé, la maladie, la mort préoccupent les êtres humains au point qu'il leur est admis d'emprunter les chemins
menant vers tous les subterfuges possibles pour que notre humanité ne soit pas mise en péril. De la sorte, cherchent-ils à ralentir leur processus, à les bloquer, à les arrêter, à les cacher, à négocier avec elles, selon une pluralité de moyens pouvant
aller du symbolique au scientifique, afin qu'elles s'affirment non pas en bavardant mais silencieusement...
En fait, le problème véritable, ce n'est ni la vie, ni la mort. C'est d'opposer les deux parcours jusqu'à se demander lequel
des deux précède l'autre. Question impitoyable. Probablement sans réponse mais qui tente parfois de répondre en accouchant
d'un questionnement qui ne nous empêche pas, encore une fois de plus, de tourner en rond.
Ainsi, ce qu'il faut envisager, si, toutefois, « nous » ne voulons pas mourir ou disparaître, c'est d'intégrer la mort dans la vie par le théâtre de la dédramatisation au travers de laquelle rites et ritualités, actes et signes sociaux symboliques, en passant
pour être les régulateurs les plus appropriés, seront conviés au jeu de dépassement de la mort qui ne se lasse jamais pour menacer et terrasser la vie.