Historien de la France révolutionnaire, amoureux du vieux Paris, G. Lenotre a l'art de trousser le récit, de le rendre haletant, d'accélérer l'action en entraînant son lecteur dans les basques de son personnage. Comme dans les meilleurs romans, on entend le bruit des sabots sur le pavé humide, le cliquetis des armes, le bruissement des capes sur les épaules des conspirateurs en fuite, tout comme on sent monter la rumeur populaire, la clameur de la rue, les chants d'une foule en liesse réclamant une tête... Conteur hors pair, didacticien rusé, il sait rendre attrayante une leçon d'histoire par l'anecdote qu'on n'oubliera jamais, qu'on colportera même, en oubliant un jour qu'on la lui doit.
C'est par ce sixième volume que s'achève la fameuse série des Vieilles Maisons, vieux papiers, où, aussi singulières que soient ces histoires, toutes font résonner le destin de la France révolutionnaire.
« La méthode G. Lenotre, historien méticuleux de la Révolution française, c'est d'aller traquer le fait exact et le détail révélateur. Il fouine dans les archives, arpente Paris, frappe aux portes, interroge les descendants. Ses écrits, par son art du récit et son talent littéraire évident, ne vieillissent pas. »
Le Figaro littéraire