Dans un premier volume («Seuils, Parcours et Vieillissements»), les auteurs ont développé l'idée d'un vieillissement où il existerait des seuils, des crises, des moments de vulnérabilité à partir desquels pourraient se poser les premiers jalons d'une psychologie du vieillissement normal et pathologique.
Leur projet de mise en forme d'une clinique du vieillissement se poursuit ici autour des notions de rite et de routine, rites et routines qui, aux seuils des chemins de vie - lieux privilégiés de crise et de vulnérabilité - se trouvent comme autant de guides dans le dédale des choix à opérer. Il n'y a pas de seuil, d'ailleurs, qui n'ait ses rites de passage, de même qu'il n'y a pas d'existence qui ne se soutienne à un fonds commun d'usages et de «bonnes» conduites adaptatives, plus ou moins socialement codifiées.